Aventure spatiale
Léandre Pourcelot, au sein du service de « médecine nucléaire et ultrasons » de la faculté de médecine et du CHU de Tours, est à l’initiative de programmes de recherches internationaux sur l’étude du cœur et des vaisseaux sanguins des astronautes pendant les vols spatiaux habités. Ces programmes de recherche se poursuivent encore de nos jours.
En 1975, une réunion franco-soviétique se tient au Centre hospitalier universitaire de Rangueil à Toulouse, dans le but de réfléchir aux moyens de mesurer ce qui se passe dans le cerveau au moment des sorties extra-véhiculaires des astronautes dans l’espace. Léandre Pourcelot y participe. René Bost, directeur des sciences de la vie au CNES, est également présent à cette réunion. Il a l’idée de le solliciter pour adapter son appareil d’échographie - doppler pour l’utiliser au cours des vols spatiaux habités.
Le projet débute en 1978. Léandre Pourcelot réunit autour de lui une équipe soudée au sein du service de « médecine nucléaire et ultrasons ». Cette équipe est composée de Dominique Besse, Marceau Berson et Alain Roncin. Frédéric Patat les rejoint en 1980. Il est alors ingénieur et a obtenu une bourse du CNES pour travailler sur ce projet.
L’appareil d’échographie-doppler conçu par l’équipe de Léandre Pourcelot est embarqué vers la station Saliout 7 lors du 1er vol franco-soviétique du 24 juin au 2 juillet 1982, avec à son bord Jean-Loup Chrétien. Ce dernier est venu à Tours pour s’entraîner au maniement de l’échographe.
Le même échographe est embarqué lors du vol franco-américain de la NASA sur la navette « Discovery »,du 17 au 25 juin 1985, avec Patrick Baudry à son bord.
Il est utilisé à nouveau sur le 2e vol franco-soviétique sur Soyouz, du 26 novembre au 21 décembre 1988, avec Jean-Loup Chrétien à son bord.
Frédéric Patat, qui avait été sélectionné comme astronaute par la NASA, après avoir été entraîné par l’équipe de Tours, voit ses espoirs de voler s’effondrer après l’accident de la navette Challenger en 1986.
À l’aube des années 1990, un nouvel échographe conçu à Tours et baptisé « As de Cœur » est envoyé pour une dizaine d’années sur la station Mir. Les premiers tests de télé-échographie sont menés avec cet appareil.
En 1995, un système de mesure de la densité osseuse, mis au point par l’équipe de biophysique, et en particulier Marielle Defontaine et Laurent Colin, est testé sur le vol Euromir 95.
En 2017, la première liaison terre-espace est réalisée grâce au télé-échographe piloté à terre par Philippe Arbeille, directeur de l’unité de médecine et de physiologie spatiale de l’Université de Tours. Avec son équipe, il travaille depuis 2004 sur la mise au point du robot échographique TERESA.
En 1975, une réunion franco-soviétique se tient au Centre hospitalier universitaire de Rangueil à Toulouse, dans le but de réfléchir aux moyens de mesurer ce qui se passe dans le cerveau au moment des sorties extra-véhiculaires des astronautes dans l’espace. Léandre Pourcelot y participe. René Bost, directeur des sciences de la vie au CNES, est également présent à cette réunion. Il a l’idée de le solliciter pour adapter son appareil d’échographie - doppler pour l’utiliser au cours des vols spatiaux habités.
Le projet débute en 1978. Léandre Pourcelot réunit autour de lui une équipe soudée au sein du service de « médecine nucléaire et ultrasons ». Cette équipe est composée de Dominique Besse, Marceau Berson et Alain Roncin. Frédéric Patat les rejoint en 1980. Il est alors ingénieur et a obtenu une bourse du CNES pour travailler sur ce projet.
L’appareil d’échographie-doppler conçu par l’équipe de Léandre Pourcelot est embarqué vers la station Saliout 7 lors du 1er vol franco-soviétique du 24 juin au 2 juillet 1982, avec à son bord Jean-Loup Chrétien. Ce dernier est venu à Tours pour s’entraîner au maniement de l’échographe.
Le même échographe est embarqué lors du vol franco-américain de la NASA sur la navette « Discovery »,du 17 au 25 juin 1985, avec Patrick Baudry à son bord.
Il est utilisé à nouveau sur le 2e vol franco-soviétique sur Soyouz, du 26 novembre au 21 décembre 1988, avec Jean-Loup Chrétien à son bord.
Frédéric Patat, qui avait été sélectionné comme astronaute par la NASA, après avoir été entraîné par l’équipe de Tours, voit ses espoirs de voler s’effondrer après l’accident de la navette Challenger en 1986.
À l’aube des années 1990, un nouvel échographe conçu à Tours et baptisé « As de Cœur » est envoyé pour une dizaine d’années sur la station Mir. Les premiers tests de télé-échographie sont menés avec cet appareil.
En 1995, un système de mesure de la densité osseuse, mis au point par l’équipe de biophysique, et en particulier Marielle Defontaine et Laurent Colin, est testé sur le vol Euromir 95.
En 2017, la première liaison terre-espace est réalisée grâce au télé-échographe piloté à terre par Philippe Arbeille, directeur de l’unité de médecine et de physiologie spatiale de l’Université de Tours. Avec son équipe, il travaille depuis 2004 sur la mise au point du robot échographique TERESA.
Macaron dessiné par Jean-Michel Folon pour la mission Sciences de la vie du CNES 1985
Équipe des spationautes de la nasa pour la mission de 1985.
Patrick Baudry (à droite)