Patrimoine scientifique
L'université de Tours est un établissement récent, qui a vu le jour officiellement le 17 décembre 1970. Toutefois, Tours accueille depuis le XIXe siècle des structures de recherche et d'enseignement.
L'école préparatoire de médecine et de pharmacie de Tours a été fondée en 1841 par une ordonnance de Louis-Philippe. Elle devint école de plein exercice de médecine et de pharmacie en 1933, grâce à l'intercession de Paul Guillaume-Louis son directeur, puis faculté de médecine et de pharmacie en 1962, au sein de l'université d'Orléans-Tours créée la même année, grâce à l'activité et à l'aura de son directeur Émile Aron. En 1958, l'école de médecine et de pharmacie accueillit dans ses locaux le collège scientifique de Tours, qui se transforma ensuite en faculté des sciences.
La collection d'instruments de mesures scientifiques
La collection d'instruments de mesures scientifiques provient de ces deux établissements, sans qu'on connaisse exactement son histoire, hormis pour les quelques pièces acquises grâce au prix Tonnellé.
Ces instruments ont été transférés et conservés dans les locaux de la faculté des sciences pharmaceutiques suite à son installation sur le site Grandmont en 1993, bien qu'ils n'aient plus d'utilité pour la recherche et l'enseignement. Ils présentent en tout cas un intérêt remarquable pour l'histoire des sciences et techniques et méritent à ce titre toute notre attention. Ils sont désormais recensés sur le site de l'ASEISTE (association de Sauvegarde et d'Étude des Instruments Scientifiques et Techniques de l'Enseignement) qui effectue un inventaire de ce patrimoine méconnu à l'échelle nationale.
Ces instruments ont été transférés et conservés dans les locaux de la faculté des sciences pharmaceutiques suite à son installation sur le site Grandmont en 1993, bien qu'ils n'aient plus d'utilité pour la recherche et l'enseignement. Ils présentent en tout cas un intérêt remarquable pour l'histoire des sciences et techniques et méritent à ce titre toute notre attention. Ils sont désormais recensés sur le site de l'ASEISTE (association de Sauvegarde et d'Étude des Instruments Scientifiques et Techniques de l'Enseignement) qui effectue un inventaire de ce patrimoine méconnu à l'échelle nationale.
Les herbiers
Les herbiers conservés par l'université témoignent de l'intérêt porté à la botanique au cours du XIXe siècle en Touraine. L'un d'eux conserve des échantillons donnés par Pierre-Fidèle Bretonneau, médecin-chef de l'hospice général, qui transmit d'ailleurs sa passion pour les plantes à Frédéric Leclerc, premier professeur d'histoire naturelle de l'école de médecine et de pharmacie de Tours. Plus tard, David Robert Barnsby, directeur de cette école et du jardin botanique (qui lui fait face de l'autre côté du boulevard Tonnellé), constitua son propre herbier et révisa celui du préfet Villiers du Terrage venu finir sa vie en Touraine.
Paul Guillaume-Louis dans son laboratoire (Photo BU Médecine)