Danièle Guillaume
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Danièle Guillaume (1946-) a un parcours à la fois atypique et exemplaire au sein de l’université François-Rabelais. Elle y entre en 1966 comme aide-bibliothécaire au CESR. En 1972, elle devient photographe au sein du laboratoire du département d’histoire de l’art, dans l’unité d’enseignement et de recherche (UER) des Sciences de l’homme. Syndiquée au SGEN-CFDT, elle siège dans les conseils comme représentante du personnel et acquiert une bonne connaissance du fonctionnement de l’université. En mars 1983, elle est candidate au poste de directrice de l’UER des Sciences de l’Homme, poste traditionnellement dévolu à un enseignant. Elle est élue au premier tour de scrutin, ce qui crée un précédent unique en France. Malgré les difficultés rencontrées pour faire entériner son élection, elle exerce ses fonctions pendant trois ans, de 1983 à 1986. Elle devient ensuite responsable du service Vie universitaire, qui assure la gestion de la vie étudiante, les relations avec les associations et le suivi des actions d’animation des sites universitaires. Ses fonctions s’élargissent progressivement à la communication et à la culture.
En 1992, le service qu’elle dirige prend le nom de Service Vie universitaire, culture et communication. Elle réactive alors la commission culturelle de l’établissement qui était en sommeil. La même année, la salle de spectacle de l’université est rénovée et prend le nom de salle Thélème. Cette rénovation permet de redynamiser la programmation culturelle dans cette salle avec la collaboration d’une association, le CEP, Centre d’expression pédagogique. En 1993, elle participe avec Alain Frébault, chargé de mission, à la mise en place d’un groupe de travail ayant pour projet de créer un passeport culturel étudiant. Celui-ci voit le jour à la rentrée 1994, après une année de préparation. Il est inauguré par une série d’événements baptisée Semaine d’ouverture culturelle destinée à faire connaître le PCE et à le vendre aux étudiants. En 1998, elle devient responsable du service des Études et de la vie de l’étudiant, incluant le bureau de scolarité générale, le bureau de la pédagogie, le bureau vie de l'étudiant et le bureau culturel, jusqu’à son départ à la retraite en 2006. Très investie dans la vie culturelle de l’établissement, elle contribue à l’organisation de la première résidence d’artiste en 2003, avec le Théâtre à Cru.
À son départ à la retraite, le bureau culturel, dirigé par Alain Frébault, devient un service à part entière.