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De la virologie à la santé publique


Jacques Drucker (1946-) fait ses études de médecine à Caen et arrive comme interne à l’hôpital Bretonneau en 1972. Il fait la rencontre de Philippe Maupas pendant que celui-ci poursuit des études de médecine tout en dirigeant le laboratoire de virologie ; Philippe Maupas suit les visites de pédiatrie de Jacques Drucker pour son stage !

En 1974, à son retour des États-Unis où il a travaillé dans le laboratoire de Baruch Blumberg, Philippe Maupas propose à Jacques Drucker de rejoindre l’équipe de recherche sur le vaccin contre l’hépatite B en tant que clinicien. Deux ans plus tard, après l’invention du vaccin, ils soutiennent ensemble avec Alain Goudeau, leur thèse de médecine en juin 1976.

Jacques Drucker part dès septembre 1976 aux États-Unis pour collaborer à un projet de recherche sur les différentes formes d’hépatites. À son retour en France, il travaille à la fondation Mérieux à Lyon, au service de l'OMS et de l'Unicef en Afrique francophone et en Inde durant sept ans et s’oriente vers l’épidémiologie. En 1992, il est appelé par Bernard Kouchner, ministre de la santé, pour lancer ce qui deviendra le réseau de veille sanitaire. Il revient vivre à Tours où il reste professeur de santé publique à l'université jusqu’en 1998. Il retourne vivre aux États-Unis (2002- 2012) comme conseiller scientifique à l'ambassade de France à Washington, un poste de diplomate sanitaire, et revient finalement s’installer à Tours pour sa retraite en 2012.